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Sourate 100

LES CAVALCADES
AL-‘ADIYÂT

La centième sourate, quatorzième dans l’ordre chronologique, compte onze versets d’inspiration mekkoise. Pour sa profondeur mystique, par ses rythmes, hélas intraduisibles, pour le chant de sa langue aux échos presque magiques en leur incantation, cette sourate s’apparente à la sourate 79. L’objet en est le contraste entre la splendeur de la création et la vulnérabilité de son secret défaut, l’homme.

Sourate 100.

LES CAVALCADES (AL-‘ADIYÂT)

Au nom d’Allah,
le Matriciant, le Matriciel...

1. Par les Cavalcades haletantes,

2. par les Étincelles éblouissantes,

3. par les Assaillants du matin,

4. par leurs tourbillons de poussières,

5. groupés ensemble,

6. voici, l’humain est ingrat
envers son Rabb,

7. le voici, il est témoin de cela,

8. mais inflexible en son amour des richesses.

Trois quarts du Hizb Soixante

9. Ne le sait-il pas ?
Quand ce qui est dans les tombeaux
sera bouleversé,

10. et que surgira ce qui est dans les poitrines,

11. voici, leur Rabb, saura tout, ce Jour.